L'ancien maire socialiste de Montech, Jean Augé, mène campagne contre le maire sortant, socialiste aussi, lui reprochant je cite "la plus mauvaise gestion communale du département".
M. Augé a raison. Le maire sortant est le cancre du Tarn-et-Garonne, tant pour ses impôts locaux (plus élevés que ceux de Bordeaux et Toulouse !) que pour sa dette record, ses dépenses pharaoniques et son art consommé de la dissimulation, par tous les moyens, du désastre en cours.
Ce n'est pas moi qui le dis mais les magistrats de la Cour des Comptes. Dans leur rapport publié en 2016, ils stigmatisent avec véhémence et précision mathématique à la décimale cette fatale dérive des comptes.
Mais en bon professionnel de la politique, fort de 40 années d'expérience en enfumage des foules, le maire sortant a décidé de braver en même temps que la vérité l'une des plus prestigieuses institutions de notre République.
Selon lui, "le rapport de la Cour prouvera s'il le faut que notre gestion est saine".
En langage clair, le maire sortant fait le pari que le citoyen de Montech, dénué de libre arbitre et de curiosité, un brin naïf quoi, se contentera de son boniment et n'ira pas vérifier plus loin (il se cache même derrière l'héritage Rabassa alors qu'il est en fonction depuis presque 10 ans).
Bien sur, je vous invite à lire le rapport dans son intégralité, si vous êtes bien assis. Vous le trouverez à cette adresse : rapport CRDC Montech. En attendant, voici quelques "preuves" incontestables de la "bonne gestion" du maire sortant :
"Malgré des taux d'imposition des taxes ménage plus élevés que les moyennes régionales et nationales, la commune ne dispose que d'un autofinancement limité. De plus ses marges de manœuvre s'amenuisent". Page 2
"Afin de redresser une situation financière fragilisée, la commune devrait considérer le désendettement comme une priorité". Page 3
"En 2014, la commune de Montech emprunte [...] pour abonder son fonds de roulement alors que ce ne devrait pas être le rôle des emprunts" Page 14
"La reconstitution d'un fonds de roulement plus sécurisant ne traduit pas une amélioration de la situation financière mais résulte de la mobilisation de l'emprunt de 1.390 million d'euros à un niveau très supérieur au besoin de financement de 0.372 million d'euros". Page 14
"La commune s'endette sur cet exercice 2014 en partie pour éviter des problèmes de trésorerie alors que son encours d'emprunts étaient déjà trop important" Page 14
"La situation financière de la commune de Montech est fragilisée par un endettement trop important alors même qu'elle dispose d'une marge de manœuvre réduite en matière fiscale" Page 16
"En 2014, sans la mobilisation d'un emprunt supérieur à un million d'euros, la commune aurait dû combler un déficit de trésorerie" Page 16
"Dans ce contexte préoccupant, la chambre recommande à la collectivité de considérer son désendettement comme un impératif". Page 17
Bien sur, les magistrats écrivent comme des experts-comptables, qu'ils sont aussi. Mais c'est très clair, et la situation, grave à l'époque du rapport (2015), s'est encore envenimée.
A cette gestion évidemment catastrophique, on ajoutera la tentative de camouflage de la faillite : le maire sortant a emprunté pour des travaux une très grosse somme qu'il a "affecté" discrètement à la trésorerie. C'est ce que la Cour appelle la "mobilisation de l'emprunt à un niveau très supérieur au besoin de financement".
Le tour de passe-passe est détaillé dans le rapport mais en voici le résumé. Le maire sortant prétexte qu'il a besoin de 1.390 million d'euros pour faire des travaux à Montech. Il paye réellement pour des travaux 372 000 euros. Et verse la différence dans la caisse, pour éviter la cessation de paiement...
Puis il va faire campagne en 2014, en clamant partout que les coffres de Montech débordent des bénéfices de sa "bonne gestion".
Tout comme aujourd'hui...
Evidemment, nous pouvons oublier les travaux et Dieu sait qu'on aurait pu en faire, des travaux, avec plus d'un million d'euros !
VOTEZ EN AVANT MONTECH !
La liste qui s'engage à travailler sous le contrôle des Montéchois !
Bien sur, les magistrats écrivent comme des experts-comptables, qu'ils sont aussi. Mais c'est très clair, et la situation, grave à l'époque du rapport (2015), s'est encore envenimée.
A cette gestion évidemment catastrophique, on ajoutera la tentative de camouflage de la faillite : le maire sortant a emprunté pour des travaux une très grosse somme qu'il a "affecté" discrètement à la trésorerie. C'est ce que la Cour appelle la "mobilisation de l'emprunt à un niveau très supérieur au besoin de financement".
Le tour de passe-passe est détaillé dans le rapport mais en voici le résumé. Le maire sortant prétexte qu'il a besoin de 1.390 million d'euros pour faire des travaux à Montech. Il paye réellement pour des travaux 372 000 euros. Et verse la différence dans la caisse, pour éviter la cessation de paiement...
Puis il va faire campagne en 2014, en clamant partout que les coffres de Montech débordent des bénéfices de sa "bonne gestion".
Tout comme aujourd'hui...
Evidemment, nous pouvons oublier les travaux et Dieu sait qu'on aurait pu en faire, des travaux, avec plus d'un million d'euros !
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